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Ce matin, le réveil m’oublie, ce qui fait que je m’inscris à une rando en Loire-Atantique en même temps que les anonymes. il est 8h45 lorsque je signe pour 50 kilomètres et me lance sur le parcours. Je retrouve mon scott préhistorique pour l'occasion. Très vite je m’aperçois que le fléchage est léger. La première traversée de propriétés privées se fait le long des étiers. Les traversées de trous de ragondins sont là pour donner un peu de piquant en plus des traces marquées par l'herbe couchée. Au Niton, un doute s'installe lorsque que je vois un participant revenir avec un peu perdu. Nunoa, un portugais morbihanais, n'a pas vu de flèches. Je décide donc de reprendre son chemin à contre-sens mais arrivé à Chélevé, nous arrivons dans la cour d'une ferme. Brigitte nous annonce que le fléchage est celui de la rando pedestre de la semaine dernière. Après appel à l'organisateur, j'apprends qu'il n'y a pas de fléchage "plâtre". Ah, ce fléchage délébile naturellement que je desteste ! Il n'y a plus qu'à faire demi-tour en direction de Port-la-Roche et après on devrait retrouver le parcours. Et c'est à la Soulardrie que le bon fléchage apparait. sauf qu'il faut qu'on reparte d'où on vient car on a encore fait un kilomètre de trop. Au total, ce mauvais fléchage m'aura couté 10 kilomètres de rallonge. Et au moment où je retrouve le tracé, la pluie s'invite pour continuer la traversée des marais. Le vent dans le nez m'oblige à laisser partir Nunoa. La végétation s'intensifie juste avant de traverser la RD13. Mais là on change aussi de paysage car les coteaux des vignobles envahissent l'horizon. A SAINT-CYR-EN-RETZ, je retrouve Nunoa au "Point chaud". C'est le nom donné aux ravitos. Je retrouve aussi 3 égarés victimes du fléchage. En fait, nous sommes les derniers à pointer au cul de l'ensileuse. M'étant fait avoir au départ, j'ai pris une photo du parcours avant de repartir. Par contre, la distance prévue s'allonge lorsqu'on aditionne les distances intermédiaires. C'est pas tout, mais le temps a défilé et que je ne suis qu'au premier tiers de la rando. Mais comme les averses intermittentes arrosent le parcours, c'est une alternance de savonnette et d'éponge qui m'attend jusqu'à l'arrivée. Mais avant, il faut encore pédaler. Même si le tracé est moins difficile, il est quand même éprouvant. A La Beusse, je décide de raccourcir en évtant le tour du lac. Ca me permet de reprendre contact visuel avec le trio. On ne s'attarde pas au dernier ravito car midi approche. A Bel-Air, je décide de terminer la rando par le 38 kilomètres à chaque fois que la proposition est faite. En approchant de FRESNAY-EN-RETZ, je remets d'autres égarés sur le parcours. La grillade est la bienvenue à l'arrivée car même en en ayant raccourci le tracé, j'ai quand même 52 kilomètres au compteur. Le lavage du vélo s'impose mais il ne faut pas être pressé car le jet n'a pas de pression.
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