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Ce matin, j'ai été victime du changement d'horaire. Ayant une heure devant moi, je l'ai mise à profit. Installation des lampes et direction LA GARNACHE, non pas en voiture mais à VTT. Une vingtaine de kilomètres de piste cyclable plus la traversée de CHALLANS, ça c'est fait en une heure. Sur place, il n'y a pas bousculade car je pense que le changement d'heure y est pour quelque chose. Les petits parcours sont calqués sur ceux de la marche contrairement aux grandes distances. L'inscription faite pour le 50 ou plutôt 54km, je me ravitaille copieusement avant de partir car pour moi, c'est déjà le premier ravito. Accompagné de deux vététistes, je mène le train. La première traversée de propriété privée se présente. Une série de zig et de zag autour des arbres de manière à couvrir toute la surface du champ. Mais, j'ai oublié que je roule avec le SCOTT. Les patins mouillés, ça freine moins bien. Je suis obligé de laisser filer mes compagnons de route, pas pour longtemps car les longues portions planes me sont favorables. Finalement je me retrouve tout seul car la succession de traversée de champs privés alternée de chemins roulants m'a donné un petit avantage. Le coup de grace arrive après La Taillée avec une trace qui se sert du coteau de la Coudrie pour être utilisée au maximum. Le premier ravito se présente à Guignefole avec des abricots extra secs. J'en profite pour me mettre en manches courtes car le soleil n'a pas mis longtemps a chauffer. Le tracé repart une dernière fois au sud avant de s'appuyer sur la piste cyclable un court instant. De l'autre côté de la voie férrée, une nouvelle traversée de champ permet de revenir sur LA GARNACHE. Dans la pinède touffue, je rallume ma lampe car il fait un peu noir dans ce slalom. Après le Carnaud, et au passage à niveau des Terres noires, le fléchage m'a surpris, ce qui a occasionné de demi-tours. Après les Grandes raillères, le passage entre les barrières n'est pas fait pour les manches à balai. Avec mon guidon d'une autre époque, je suis le seul à ne pas être obligé de d'escalader la balustrade. Devant la propriété de La Laumière se présente le deuxième ravito. Les abricots sont meilleurs. En régulant ma vitesse, je suis dans les temps, même s'il y en a qui trouve que je me traine. En voyant la belle flaque d'eau au fond de l'ornière, je ne résiste pas, d'autant plus que c'est la seule portion mouillée sur le parcours. Même les passages à gué se sont fait à sec. C'est le retour communs des deux grandes distances qui me permet de voir du monde. au passage je retrouve un ancien essonnien qui a quitter le club VTT dourdanais pour s'établir en vendée il y a très longtemps. La traversée de la cité pavillonnaire a été victime du défléchage, mais un gamin s'amuse à guider les retours. A l'arrivée, je déguste mon sandwich allongé sur la pelouse profitant des derniers rayons de soleil. Comme dirait la pub "Et c'est pas fini !". En effet, il ne me reste plus qu'à parcourir le trajet de liaison à l'envers. A SAINT-JEAN-DE-MONTS, je fais une variante pour prendre la photo devant l'ancienne signalisation en ayant une pensée aux deux convalescents Christian et Jean-Mi dans la grisaille. Finalement le contrat est rempli en arrivant pile à l'heure prévue.
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